Beaucoup de gens disent sur la timeline que les memes sont déjà usés, mais en réalité, les memes n'ont jamais disparu, ils ont simplement changé de public. De $DOGE à $PEOPLE, ensuite à $BOME, $SPX, $MOG, chaque vague teste jusqu'où le « consensus » peut encore être poussé sous de nouvelles formes. À l'ère des NFT, nous jouons sur le « sentiment d'appartenance », à l'époque, nous jouions sur la « capacité de diffusion », et maintenant, à cette phase PvP, ce qui compte vraiment, c'est le « temps de réaction ». Tout le monde peut raconter une histoire, mais ce qui est le plus important, c'est de pouvoir acheter avant que les autres ne le fassent. Parce que dans ce marché, l'information est toujours en retard par rapport aux émotions. Les anciens joueurs ne comprennent pas les nouveaux memes, car ils cherchent encore la logique ; les VC méprisent les memes, car ils ont l'habitude de chercher des évaluations. Mais les memes ne sont pas basés sur une logique d'évaluation, mais plutôt sur un amplificateur de croyance. Cette chose ne peut pas être quantifiée, ni prédite, elle ne repose pas sur un livre blanc, mais sur les points de rupture de la psychologie de masse. Ainsi, le véritable constructeur de memes n'est pas celui qui pense chaque jour à comment faire monter le marché, mais celui qui se demande comment donner à un groupe de personnes une raison de rester. Cette construction peut sembler stupide aux yeux des autres, mais c'est la seule valeur qui peut traverser les cycles. Sinon, pourquoi $DOGE est-il encore vivant, pourquoi $PEPE est-il toujours là, alors que tant de projets AI + DeFi + RWA ont déjà été oubliés ? La fin des memes n'est pas une bulle, mais une culture. Une fois la bulle dégonflée, ceux qui continuent à raconter des histoires, à dessiner, à écrire des blagues, les anciens joueurs, utilisent en fait la manière la plus simple pour rendre cette guerre de l'attention un peu plus douce.